France TELECOM va ouvrir les vannes

nanar15 · Lièvre de Mars Inscrit le: 25 Aoû 2004 Messages: 120

QUOTE (nanar15 @ 3/09/2004 à 23:06)

bonsoir

03/09
France Telecom débride le réseau ADSL !
A 21:48 par Jérôme ALBERTI

France Télécom a annoncé vendredi, à l’occasion de l’inauguration du réseau Haut Débit de Saint-Etienne de Tinée (Alpes Maritimes), une grande nouvelle pour les abonnés ADSL français situés en zone non dégroupée.

En effet, l'opérateur historique offrira dès cette année le débit maximum permis par l'ADSL partout en France. Ce débit, dépend bien entendu de la "qualité" de votre ligne, c'est à dire, principalement de la distance qui vous sépare du central téléphonique. Ainsi, pour les plus chanceux, en ADSL2+ (qui sera déployé sur l’ensemble du réseau français dès l’année prochaine) le débit pourra dépasser les 16 Mbit/s !

Bien entendu, cette annonce verra apparaître de nouvelles offres, non seulement chez Wanadoo, filiale de l'opérateur historique, mais également chez les FAI utilisant ce même réseau !

bonjour

06/09/2004
Free et France Télécom jouent à la surenchère des débits
LExpansion.com
Free, numéro deux de l'ADSL, révise à la hausse ses prévisions de croissance d'abonnés. Dans le même temps, France Télécom annonce la multiplication prochaine des débits de ses offres en option 5 et lance le chantier de l’ADSL2+.

La guerre des débits reprend de plus belle dans l’Internet par ADSL. Ripostant à Free, qui annonçait porter immédiatement et sans frais supplémentaire jusqu’à 10 Megabits/seconde le débit théorique descendant de ses clients dégroupés, France Télécom offrira lui aussi « dès cette année le début maximal permis par l’ADSL partout en France ». Soit de 7 à 8 Mbit/s en débit effectif, ce qui correspond aux limites techniques actuelles de l’ADSL. L’année prochaine, avec le déploiement des premières connexions en ADSL2+, ce débit devrait être porté à 16Mbit/s. Des améliorations qui profiteront non seulement aux abonnés de Wanadoo, mais aussi aux clients des autres fournisseurs d’accès dépendants de l’option 5, l’offre de gros de France Télécom. Toutefois, les conditions tarifaires et les dates de mise en service précises des nouvelles offres de France Télécom restent toujours à préciser.

Dans les faits, Free conserve donc encore l’avance technologique qui a construit sa notoriété auprès des abonnés. Une politique de développement qui explique directement, selon Michel Boukobza, les bons résultats de la maison-mère Iliad sur le premier semestre 2004, annoncés lundi. « Notre chiffre d’affaires progresse ainsi que notre profitabilité, ce qui témoigne du succès de notre modèle économique, basé sur un réseau de télécommunication et sur une place extrêmement forte [réservée] à l’innovation technologique » se félicite le directeur général du groupe. En progression de 46%, le bénéfice net consolidé augmente de 46% à 15,49 millions d’euros pour un résultat d’exploitation avant amortissement de 45,6 millions d’euros. Des chiffres qui permettent à Free d’avancer au premier semestre 2005, et non plus à la fin de l’année prochaine, son objectif d’un million d’abonnés à l’Internet haut débit. De quoi consolider sa place de deuxième fournisseur d’accès à Internet de France, derrière Wanadoo. Surtout, attaquant directement l’opérateur historique, Free espère convaincre désormais d’ici juin 2005 près de 70% de ces mêmes abonnés (60% auparavant), totalement dégroupés, de s’affranchir de l’abonnement de France Télécom.

Benjamin Ferran

_________________
club-internet depuit le 11/05/2005
8 mega + telephonne et tv ok

bientot alice

Dru · Lapin blanc Inscrit le: 29 Aoû 2004 Messages: 26

c'est bien sympa toutes ces annonces mais ça ne change pas grand chose pour les clients tiscali malheureusement... Sad

Fabrice · Posté le: 07 Sep 2004, 14:34 -> Sujet du message:

Effectivement mais en non dégroupé, comme Tiscali lache l'affaire, tu sauras qu'il ne faut pas rester chez eux car tu resteras au 1024 toute ta vie (j'exagère un peu).

Dru · Lapin blanc Inscrit le: 29 Aoû 2004 Messages: 26

je suis dégroupé, et c'est clair dès que j'aurai la possibilité je quitte tiscali... :angry:

d'ailleurs je me demandais, tiscali doit bien avoir des retours sur le fait que les clients résilient en masse pour alller chez d'autres FAI, alors pourquoi ne font ils rien pour inverser la tendance???

Aigl0n · Posté le: 07 Sep 2004, 15:20 -> Sujet du message:

Nouvelle direction......

Wait & See

pov'slip · Lièvre de Mars Inscrit le: 06 Sep 2004 Messages: 53

Fabrice · Posté le: 07 Sep 2004, 20:12 -> Sujet du message:

C'est pas sûr car ils parlent de l'adsl 2.
Il y aura de nouvelles technologies, donc de nouvelles possibilités.

Dru · Lapin blanc Inscrit le: 29 Aoû 2004 Messages: 26

Prions pour qu'on puisse en bénéficier :mellow:

nanar15 · Lièvre de Mars Inscrit le: 25 Aoû 2004 Messages: 120

QUOTE (nanar15 @ 6/09/2004 à 17:42)

QUOTE (nanar15 @ 3/09/2004 à 23:06)

bonsoir

03/09
France Telecom débride le réseau ADSL !
A 21:48 par Jérôme ALBERTI

France Télécom a annoncé vendredi, à l’occasion de l’inauguration du réseau Haut Débit de Saint-Etienne de Tinée (Alpes Maritimes), une grande nouvelle pour les abonnés ADSL français situés en zone non dégroupée.

En effet, l'opérateur historique offrira dès cette année le débit maximum permis par l'ADSL partout en France. Ce débit, dépend bien entendu de la "qualité" de votre ligne, c'est à dire, principalement de la distance qui vous sépare du central téléphonique. Ainsi, pour les plus chanceux, en ADSL2+ (qui sera déployé sur l’ensemble du réseau français dès l’année prochaine) le débit pourra dépasser les 16 Mbit/s !

Bien entendu, cette annonce verra apparaître de nouvelles offres, non seulement chez Wanadoo, filiale de l'opérateur historique, mais également chez les FAI utilisant ce même réseau !

bonjour

06/09/2004
Free et France Télécom jouent à la surenchère des débits
LExpansion.com
Free, numéro deux de l'ADSL, révise à la hausse ses prévisions de croissance d'abonnés. Dans le même temps, France Télécom annonce la multiplication prochaine des débits de ses offres en option 5 et lance le chantier de l’ADSL2+.

La guerre des débits reprend de plus belle dans l’Internet par ADSL. Ripostant à Free, qui annonçait porter immédiatement et sans frais supplémentaire jusqu’à 10 Megabits/seconde le débit théorique descendant de ses clients dégroupés, France Télécom offrira lui aussi « dès cette année le début maximal permis par l’ADSL partout en France ». Soit de 7 à 8 Mbit/s en débit effectif, ce qui correspond aux limites techniques actuelles de l’ADSL. L’année prochaine, avec le déploiement des premières connexions en ADSL2+, ce débit devrait être porté à 16Mbit/s. Des améliorations qui profiteront non seulement aux abonnés de Wanadoo, mais aussi aux clients des autres fournisseurs d’accès dépendants de l’option 5, l’offre de gros de France Télécom. Toutefois, les conditions tarifaires et les dates de mise en service précises des nouvelles offres de France Télécom restent toujours à préciser.

Dans les faits, Free conserve donc encore l’avance technologique qui a construit sa notoriété auprès des abonnés. Une politique de développement qui explique directement, selon Michel Boukobza, les bons résultats de la maison-mère Iliad sur le premier semestre 2004, annoncés lundi. « Notre chiffre d’affaires progresse ainsi que notre profitabilité, ce qui témoigne du succès de notre modèle économique, basé sur un réseau de télécommunication et sur une place extrêmement forte [réservée] à l’innovation technologique » se félicite le directeur général du groupe. En progression de 46%, le bénéfice net consolidé augmente de 46% à 15,49 millions d’euros pour un résultat d’exploitation avant amortissement de 45,6 millions d’euros. Des chiffres qui permettent à Free d’avancer au premier semestre 2005, et non plus à la fin de l’année prochaine, son objectif d’un million d’abonnés à l’Internet haut débit. De quoi consolider sa place de deuxième fournisseur d’accès à Internet de France, derrière Wanadoo. Surtout, attaquant directement l’opérateur historique, Free espère convaincre désormais d’ici juin 2005 près de 70% de ces mêmes abonnés (60% auparavant), totalement dégroupés, de s’affranchir de l’abonnement de France Télécom.

Benjamin Ferran

Après les prix, les fournisseurs d'accès à l'Internet se livrent à une surenchère de mégabits.

Par Catherine MAUSSION

jeudi 09 septembre 2004 (Liberation - 06:00)

la surenchère aux débits est en train de tourner la tête aux internautes. Effet d'affichage ou vraie révolution ? Cet automne, alors que la chasse aux abonnés reprend de plus belle, la mise en avant du débit est en train de devenir l'argument choc des campagnes publicitaires des fournisseurs d'accès à l'Internet. Sur les forums de discussion, la comparaison des débits est devenue l'activité de prédilection des internautes branchés. Free avec les 6 mégabits par seconde (Mbps) offerts depuis août aux abonnés «dégroupés» des zones denses tient la corde. Ceux qui sont passés en «mode patate» via un petit réglage sur le site qui lâche les vannes sur la ligne ADSL , accrochent même pour les plus vernis jusqu'à 8 Mbps. Plus de dix fois plus rapide que le haut débit classique à 512 kbps.

France Télécom est lui aussi entré dans la danse. L'opérateur désormais privé, pressé de rassurer ses abonnés fascinés par les très hauts débits, vient d'annoncer qu'il allait libérer lui aussi le débit sur l'ADSL, en débridant ses lignes à la fin de l'année. Un peu à la traîne, Wanadoo, sa branche Internet aujourd'hui réintégrée dans la maison mère, vient seulement d'ajouter à son catalogue une offre de 2 Mbps.

Futur. L'internaute n'a pas encore tout vu. En 2005, l'allure devrait de nouveau s'emballer. L'ADSL nouveau, baptisé ADSL 2 +, est annoncé. «On va passer de 8 mégabits théoriques à 24 mégabits par seconde», assure Alcatel. Tandis que l'équipementier annonce du 12 à 15 Mbps en conditions d'utilisation réelles. Déjà, chez Neuf Télécom, on est en train de tester du 21 Mbps.

Tous ces débits sont-ils bien nécessaires ? Alain Douet, chez Freeks, une association de défense des utilisateurs de Free, reconnaît que si l'on met de côté les fous du téléchargement de musique ou de films et les accrocs des jeux en ligne, «c'est bien beau ces débits, mais il n'y a pas beaucoup de contenus sur le Web qui nécessitent une telle autoroute». Alcatel, le leader de l'ADSL, défend bien évidemment la thèse inverse. Selon Bernard Grave, le directeur marketing des communications fixes pour la zone Europe, «on est en train de passer de l'Internet rapide au monde des communications multimédias». Autrement dit, la ligne du téléphone va servir à apporter bien autre chose que la simple connexion Internet. Dès aujourd'hui, soutient Alcatel, il faut du 5 Mbps au moins pour faire passer un flux vidéo, une connexion Internet, de la visiophonie et de la voix sur IP (téléphone sur Internet) sur le fil de cuivre. Mais demain il faudra peut-être alimenter deux télés avec de la haute définition. Or les flux télés nécessitent une haute qualité.

Fractures. Jean-Charles Doisneau, consultant chez Ovum France, n'est pas tout à fait du même avis : «Avec 1 Mbps, on peut déjà avoir de l'Internet, de la télé et du téléphone.» En revanche, estime l'expert, «d'ici trois à quatre ans, tous les équipements électroniques de la maison du futur seront connectés : il y aura plusieurs PC au foyer, avec des capacités multipliées par cinq, et il faudra beaucoup de débit en ligne». Autant s'y prendre tout de suite : «Il faut du temps pour déployer du très haut débit, et cela permettra de tester le réseau avant la montée en charge.»

Son homologue, Roland Montagne, spécialiste du haut débit à l'Idate, un institut qui est spécialisé dans le téléphone, met en garde : «Les fournisseurs d'accès à l'Internet doivent être vigilants, notamment sur la qualité de service et les relations avec la clientèle.» A la fracture ville-campagne, qui n'est pas près de se résorber, va s'ajouter une nouvelle fracture, la distance entre le domicile et le central téléphonique de France Télécom. «Dans le meilleur des cas, à deux ou trois kilomètres du central, il ne faut pas tabler sur plus de 5 à 6 Mbps», reconnaît effectivement Alcatel, et l'ADSL 2 + présentera le même handicap. Avant d'emménager, faut-il dès à présent s'inquiéter : «Mais à quelle distance suis-je donc du central ?»
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bientot alice

Aigl0n · Posté le: 09 Sep 2004, 19:04 -> Sujet du message:

J'ai pas envie de tout lire. Y'aurait pas un p'tit résumé ?

dv_ · Lièvre de Mars Inscrit le: 26 Aoû 2004 Messages: 53

En résumé très rapide alors... : a quoi ca sert ces debits de fous ? Laughing

Fabrice · Posté le: 09 Sep 2004, 22:04 -> Sujet du message:

Et les logements près des dslam seront très chers à la vente ou à la location.

hornblower · Posté le: 12 Sep 2004, 18:22 -> Sujet du message:

QUOTE (dv_ @ 9/09/2004 à 21:33)

En résumé très rapide alors... : a quoi ca sert ces debits de fous ? Laughing

en résumé, ça ne sert pas à grand chose.
c'est un argument de vente : quand on ne peut plus baisser les prix, on augmente le débit (ce qui ne coûte rien tant que le réseau n'est pas saturé, et de toutes façons, le débit n'est pas garanti).
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hornblower
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nanar15 · Lièvre de Mars Inscrit le: 25 Aoû 2004 Messages: 120

QUOTE (nanar15 @ 6/09/2004 à 17:42)

QUOTE (nanar15 @ 3/09/2004 à 23:06)

bonsoir

03/09
France Telecom débride le réseau ADSL !
A 21:48 par Jérôme ALBERTI

France Télécom a annoncé vendredi, à l’occasion de l’inauguration du réseau Haut Débit de Saint-Etienne de Tinée (Alpes Maritimes), une grande nouvelle pour les abonnés ADSL français situés en zone non dégroupée.

En effet, l'opérateur historique offrira dès cette année le débit maximum permis par l'ADSL partout en France. Ce débit, dépend bien entendu de la "qualité" de votre ligne, c'est à dire, principalement de la distance qui vous sépare du central téléphonique. Ainsi, pour les plus chanceux, en ADSL2+ (qui sera déployé sur l’ensemble du réseau français dès l’année prochaine) le débit pourra dépasser les 16 Mbit/s !

Bien entendu, cette annonce verra apparaître de nouvelles offres, non seulement chez Wanadoo, filiale de l'opérateur historique, mais également chez les FAI utilisant ce même réseau !

bonjour

06/09/2004
Free et France Télécom jouent à la surenchère des débits
LExpansion.com
Free, numéro deux de l'ADSL, révise à la hausse ses prévisions de croissance d'abonnés. Dans le même temps, France Télécom annonce la multiplication prochaine des débits de ses offres en option 5 et lance le chantier de l’ADSL2+.

La guerre des débits reprend de plus belle dans l’Internet par ADSL. Ripostant à Free, qui annonçait porter immédiatement et sans frais supplémentaire jusqu’à 10 Megabits/seconde le débit théorique descendant de ses clients dégroupés, France Télécom offrira lui aussi « dès cette année le début maximal permis par l’ADSL partout en France ». Soit de 7 à 8 Mbit/s en débit effectif, ce qui correspond aux limites techniques actuelles de l’ADSL. L’année prochaine, avec le déploiement des premières connexions en ADSL2+, ce débit devrait être porté à 16Mbit/s. Des améliorations qui profiteront non seulement aux abonnés de Wanadoo, mais aussi aux clients des autres fournisseurs d’accès dépendants de l’option 5, l’offre de gros de France Télécom. Toutefois, les conditions tarifaires et les dates de mise en service précises des nouvelles offres de France Télécom restent toujours à préciser.

Dans les faits, Free conserve donc encore l’avance technologique qui a construit sa notoriété auprès des abonnés. Une politique de développement qui explique directement, selon Michel Boukobza, les bons résultats de la maison-mère Iliad sur le premier semestre 2004, annoncés lundi. « Notre chiffre d’affaires progresse ainsi que notre profitabilité, ce qui témoigne du succès de notre modèle économique, basé sur un réseau de télécommunication et sur une place extrêmement forte [réservée] à l’innovation technologique » se félicite le directeur général du groupe. En progression de 46%, le bénéfice net consolidé augmente de 46% à 15,49 millions d’euros pour un résultat d’exploitation avant amortissement de 45,6 millions d’euros. Des chiffres qui permettent à Free d’avancer au premier semestre 2005, et non plus à la fin de l’année prochaine, son objectif d’un million d’abonnés à l’Internet haut débit. De quoi consolider sa place de deuxième fournisseur d’accès à Internet de France, derrière Wanadoo. Surtout, attaquant directement l’opérateur historique, Free espère convaincre désormais d’ici juin 2005 près de 70% de ces mêmes abonnés (60% auparavant), totalement dégroupés, de s’affranchir de l’abonnement de France Télécom.

Benjamin Ferran

Très Haut Débit : Vers une démystification de l'ADSL Internet

Il est difficile de ne pas se sentir floué par les récentes annonces des fournisseurs d'accès à Internet.

Heureux d'avoir 512 kbit/s sur une ligne ADSL, certes pour un prix élevé, le consommateur se sent trahi par la surenchère actuelle sur l'ouverture des robinets ADSL. Ainsi, un opérateur nous confiait : « Nous pouvons instantanément proposer du 3 Mbit/s, et, si un concurrent l'offre, passer à 4 Mbit/s tout aussi facilement. » La rétention des lignes n'obéit donc, on le subodorait, qu'à de basses considérations commerciales. Et en aucun cas à des difficultés d'ordre technique.

C'est un mythe qui s'effondre. Béotiens que nous sommes en ingénierie télécoms, pour beaucoup, l'installation de lignes ADSL et l'augmentation des débits demandaient de complexes manipulations du mystérieux DSLAM, réservées à une élite d'ingénieurs maîtrisant d'abscons protocoles réseaux. Or, sur un site d'abonnés d'un FAI, un technicien de celui-ci dit : « Si je ne suis pas trop crevé cette nuit, j'irais bricoler le DSLAM pour passer à 10 Mbit/s. » Fournissant ainsi aux clients du central une augmentation sensible de débit, pour peu qu'ils passent au mode d'accès dit « patate ». Ça donne un coup au moral. Apprendre que l'augmentation de débit est bricolée après le film du soir, s'il reste de l'énergie au technicien. Avouons-le, la technique perd de sa superbe et les opérateurs de leur crédibilité.

Rassurons-nous, il reste, pour rattraper ces errements, la garantie de débit, le contrat de service et la surveillance de bande passante. Des services sérieux, facturés à l'aune de la difficulté à les fournir et réservés à des entreprises prospères. D'ici que nous apprenions que garantir de la bande passante et de la qualité de service est aussi trivial que de passer au mode « patate », il n'y a qu'un soupçon.

C'est ce que nous dit Fabrice Frossard...Redacteur en chef de Decision Informatique.
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